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Tiens ton verre,
tiens ta robe,
je n'en veux rien.
Tiens ta glace -
si c'est la nôtre.
Si tu la casses ça me fera du bien.
Une verre verdâtre
ne fera pas pâlir
le souvenir de notre enfance ensemble.
Ni un crayon jaunâtre.
Ici, je suis comme dans un nid.
Car ici, je suis.
Et là-bas, je n'y étais pas.
Oui, regarde moi en face -
il faut que tu te casses.
Je ne supporterai plus jamais
ton regard sur les oiseaux du soir .
Donc, je m'en vais.
Non, je voulais te parler encore.
Restes encore un peu, s'il te plaît.
Je voulais changer le decor
de nos anciens vœux pour cette année.
Oh, voilà, toi, t'es encore là.
Oui, tu m'écoutes, c'est bien.
Non, je ne t'ai pas appelée pour rien.
Donc, restes tranquille.
Restes où tu es.
Ni pas en avant ne devrait
changer l'air de notre pensée.
Maintenant moi, je m'en vais.
Je t'aime. Et je veux te croire.
Et je meurs pour te croire.
Mais, Bon Dieu, est-ce que je peux?
Dis-moi que je peux.
Et je te ferai heureux.
Je t'aime. C'est tout ce que je sais.
La robe me va
merveilleusement, n"est-ce pas?
06.07.2006
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